23 septembre 2010

A 30 ans, on a finit de vivre et on commence tout juste à exister...




C’est ce qu’on dit, je n’invente rien...
A la barrière des 30 ans... sur le bord du précipice... le sourire au lèvres, et si on faisait du saut à l’élastique ?... c’est un bon challenge pour traverser cette barrière complètement imaginaire... qui n’est bonne qu’à vendre du coaching personnel et professionnel, du botox et des compléments alimentaires contre les jambes lourdes et la chute de cheveux...
Je vais avoir 30 ans!!! Je vis et je n’ai pas fini de vivre... et je ne suis pas prête de finir...
Vie, regarde moi dans les yeux... Ici, c’est toi et moi !! ... seules... Je n’ai fait qu’une bouchée de cette salope de société avec son discours moralisateur et complètement castrateur... alors, regarde moi, je suis enfin face de toi. L’insouciance et la spontanéité (mes bonnes amies) m’ont quittée parce que tu les as usées, elles avaient d’autres chats à fouetter. .. , je vois qu’il ne reste plus que nous deux, alors viens, je t’attends !
Ce n’est pas mon dernier combat, mais tu t’obstines à me pousser dans les bras de tes sous-fifres, démotivation et dépression... te fatigue pas, j’veux pas... je vais te tenir tête... encore et encore... parce que je t’aime. Vas y balance moi encore une tarte !!! Tu dois le savoir que je suis maso... j’t’adore... :)
T’as eu raison de mon petit monde... T’as fais en sorte que plein de choses m’arrivent, et en même temps !! Certaines de mes convictions ont été ébranlées... mais celle qui s’est plus que jamais renforcée est le crédo qu’on n’est jamais à cours de surprises... quelle sacrée farceuse, cette gamine frivole qu’on t’appelle la vie...
T’as vu ? Les gens désorganisés peuvent clairement être de grands visionnaires, et même s’ils paraissent clairement pas crédibles,... ben au final, ils sont faciles à amadouer, à aimer et à choyer...
Ceux en qui on pense ne jamais avoir confiance, ... arrive un jour où on se rend compte qu’on peut largement leur faire confiance... tout en gardant un quota de méfiance (mais ça c’est symptomatique de la trentaine, ce qui à quarante ans devient de la paranoïa...)
Ceux a qui on a fais confiance... eux... se démarquent en deux pelotons les « j’ai bien fait » et les « j’aurais pas du » avec l’érosion, mais on finit par se dire « on en a déjà eu et on en aura d’autres ».
Les choses qu’on croyait sûres... s’avèrent être volubiles... Avant 30 ans, on croit encore à A.P.T (Amitié pour toujours) (gravée sur les arbres de la cours d’école primaire) l’amitié !!!! (Quel concept passager... fort en émotions mais clairement sporadique !).
Tu veux le conseil d’une presque trentenaire... profite de l’amitié comme d’un bon film en DVD, au moment présent, prends en les meilleurs souvenirs... comme un vampire, aspires-en l’âme (les vampires, c’est tendance) et ne crois en rien en l’éternité... Parfois, la vie est jalouse... et elle te pique tes amis... alors fais lui un pied de nez... et dis lui... prends mes restes ! J’ai la tête pleine de souvenirs... de rigolades... des dossiers remplis de photos sur le bureau de mon Laptop, portant désormais la mention « Souvenirs, memories ». Rien n’est éternel... sache le.
Ta grand-mère avait raison... ne sois pas déçu(e ), tu souhaites que tout ces vieux qui te jetaient des mots entre deux cliquetis de dentiers, soient encore là pour te divulguer des conseils en « or », à 15 ans tu les trouvais vieux et ringards aujourd’hui tu les écouterais et les remercierais.
Au final, on est jeunes et cons... et on finit clairement vieux et fatigué... est ce la connerie qui nous fatigue et nous fait vieillir ?
A 30 ans, on fait une overdose de « Clairement », comme à 15 ans tout paraît clair... la différence, à part le fait qu’à 30 ans on a le double de l’expérience.... c’est qu’on a vécu des périodes de guerre et de paix... pas seulement une guerre de boutons et une paix forcée retrouvée dans la fumette... mais de vraies guerres, récompensées par de vraies paix... On sait plus que jamais à 30 ans, qu’on ne meurt que de la mort et la mort, elle te demande pas ton avis... Comme une mauvaise téléréalité, elle t’observe et vient te déraciner quand ça lui chante, alors ne soit pas à la merci de l’ange... bats toi, pour qu’on ai encore envie de te regarder faire... de te pousser dans tes retranchements, vers tes limites... celles qui mènent au bonheur...
L’amour c’est vrai, je te le jure... mais comme pour l’amitié rien, il n’est en rien éternel. L’amour ça te transporte et ça fait battre ton coeur, et te donne des ailes comme une bonne dose de taurine en soirée (red bull) ça te redonne l’énergie, le sourire... tu sauterais d’immeuble en immeuble, sans regarder en bas, boufferais du béton...mais t’as pas faim. En fin de soirée, t’as le cœur qui bat très fort, mais l’aspect chimique de cette hormone du bonheur commence à montrer ses effets secondaires, ton cœur bat en te faisant mal, ça tourne et t’as la poitrine qui se soulève, t’as mal à la tête et tu entends encore cette maudite musique qui ne te quitte pas, comme si tu étais emprisonné dans ta tête, le gout sucré devient amer à longueur d’hibernation au fond d’un palais collé par la fatigue. Je veux dormir et oublier... Tu peines, mais tu finis par t’endormir... et le lendemain, tu renaîs... en pleine forme, et tu penses que t’as passé une excellente soirée, dont tu n’as pas perdu une miette... c’est ça l’amour... et ce soir... tu recommences !
Bon, tout ça pour te dire, qu’à 30 ans tu sais plus que jamais que personne n’est infaillible, que rien n’est immuable, qu’il faut toujours voir et écouter sans juger, ne jamais perdre espoir, tomber et te relever à chaque fois, faire un défi de la vie, pour dissuader la mort de venir te chercher... Alors espèce de vie, à toi de juger si j’ai compris... Vie, ta faiblesse, finalement...c’est la manière dont on te voit... Hahahahaaa !
Lalou en mode: Optimistic




lalou.rdlp@gmail.com
http://www.ruedelapaix.blogspot.com

28 juillet 2010

J’aurais voulu être une brillante sociologue...


Un article écrit pour un atelier d'écriture sur le thème les jeunes d'aujourd'hui.
Notre allure est très différente, notre allure est très importante.
Nous montrons nos aspirations à travers l’image, nous sommes excellents en sémiologie...
Nos profils sur les médias sociaux en témoignent. Je suis une jeune fille qui aurait bien envie de devenir mannequin, ce qui explique ma moue boudeuse, censée être sexy sur mes photos sous une fausse identité. Je porte le voile pourtant dans la vraie vie, pour que mon père me laisse ma liberté et pour qu’on me juge comme étant une prude et vertueuse jeune tunisienne, bonne à marier.
Sur ce même site web, je regarde ce garçon, qui s’affiche en boîte de nuit, avec une tripotée d’amis, habillé en chemise noire très classe, une ceinture Gucci, made in China, et un verre à la main, contenant un breuvage dont la bouteille coûte un Smig.
Qu’est ce que j’aimerais le connaître, et aller avec lui dans cette ambiance feutrée qui sent la cigarette, comme ses filles habillées en mini jupes et avec de longs cheveux teints en blond !
Nous sommes tous étudiants. De nos jours, nous le sommes encore à 29 ans. Un bac +4 ne suffit plus à avoir un bon niveau de vie. Les journaux en parlent « Allongement de la durée des études qui change complètement le schéma des actifs dans l’économie tunisienne ». Nous serons actifs, un jour... puis des ménages....Je n’attends que cela, devenir un ménage, pour arrêter de le faire chez moi.
Dans ma famille, une fille a des rôles bien définis, elle est la fille de son père dans la perspective de devenir la femme de son mari. Les études ce n’est que pour élever le niveau de la future mariée et d’augmenter une dot estimée implicitement à la location d’un appartement, ou la possession d’un étage de villa au dessus des parents, du mobilier incluant de l’électroménager, un mariage dans une salle des fêtes...
Mon père me mariera avec un homme bien sous tous rapports alors que je regarde encore les garçons de mon âge, ceux dont l’argent flambe sous l’effet de l’alcool qu’ils ingurgitent alors que leurs parents sont, soit dans l’immobilier, soit en prison pour des chèques sans provisions.
Cet homme sera un bon mari, ayant la foi, respectueux des valeurs, mais je ne l’aurais pas choisi par amour. Je serais une bonne femme d’intérieur, c’est une seconde nature, vu l’éducation que j’ai reçue, mais il ne m’aura pas choisie par amour. Nous procréerons et vivrons conformément aux normes sociales ou religieuses qui nous sont imposées. Mais sommes-nous heureux ? Il aura des difficultés à ramener de l’argent à la maison en contournant les failles qui confronte le système économique aux règles religieuses. Et j’aurais du mal à reproduire ces somptueux plats vus à la télévision avec mon faible pouvoir d’achat. J’utilise les mots clés appris à l’université dans un cadre domestique car je n’aurais jamais eu à entrer dans le monde du travail puisque je serais mariée.
Et, le soir, je regarde les autres... ce site est ma fenêtre sur le monde. Ils continuent d’aller en boîte de nuit, sur les bateaux, au ski... ils ont pris un coup de vieux, mais ont toujours les mêmes jeux.
Hommes et femmes travaillent : de l’enseignement à la reprise des projets familiaux en passant par la communication et l’évènementiel. On les voit partout, les expositions, les concerts, les soirées, les conférences... Il suffit de taper leurs noms sur un moteur de recherche.
Les femmes deviennent de plus en plus féministes, elles n’ont pas l’air pressées de se marier puisqu’elle génère un revenu à elles seules, voyagent et disposent d’une entière liberté. Les hommes deviennent de plus en plus machistes, ils s’affichent avec des filles qu’ils n’épouseront jamais. Puis, du jour au lendemain, l’un d’entre eux s’avoue « Marié » sans préciser avec qui, pas de photos d’elle et d’ailleurs, plus de photos de lui non plus. Il s’est rangé, et personne ne connaît sa femme !
Quelques profils plus loin, une ancienne copine de classe avec qui je n’avais en commun que les projets en binôme, affiche « est désormais célibataire » alors qu’elle était bel et bien mariée. Le plus étonnant est de voir la série de « Félicitations » dans les commentaires de son entourage, et un « Enfin » ajouté par elle-même à la fin des commentaires.
La société tunisienne est-elle plus tolérante vis-à-vis de la femme divorcée ? Ce qui, pour nous autres, est inenvisageable, est-il une délivrance pour d’autres ? Le référentiel a-t-il changé ? L’échelle de valeurs est – elle en pleine mutation ?
Dans les jours qui suivent, elle publie des reportages sur la violence conjugale... Tout s’explique. Ceci me rappelle cette femme qui racontait dans son blog que son mari buvait tous les soirs puisque son patron lui faisait subir un harcèlement moral impossible à dénoncer. Lorsqu’il rentrait, elle faisait l’objet de son défoulement, des cris, des humiliations, de la violence physique et sexuelle.
Elle ne divorçait pas à cause du « qu’en dira-t-on » parce qu’elle est connue, qu’elle a une entreprise où elle emploie et gère une vingtaine d’hommes avec une main de maître. Le seul qu’elle n’arrive pas à gérer est celui qu’elle a choisi par amour et qui a tant changé.
Mais pourquoi change-t-il ? N’a-t-il pas assez de principes et de foi pour battre la mère de ses enfants ? N’a-t-il pas assez confiance en lui pour quitter son emploi ? Sa femme refuse-t-elle de le prendre en charge financièrement puisqu’elle réussit si bien sa vie professionnelle ? Son égo de mâle accepterait-il de se faire « entretenir » ? Doit-elle payer pour ses échecs ?
Chaque soir, J'irais me coucher près de cet homme, que je n’aimerais pas comme dans les films, mais qui ne m’aura pas fait de mal. Pendant que les autres s’empoisonnent dans l’évènementiel et dans une émancipation non assumée, non maîtrisée. Je sais ce que je veux être, je veux être une brillante sociologue.

19 juillet 2010

Question existentielle...

Quels sont les aspects les plus importants dans votre vie?

01 juillet 2010

Depuis le 17 Octobre 2008 => 1 Juillet 2010

"Never forget who’s driving you home"

Une partie de moi m’a manquée tout ce temps... En fait, on ne pense pas qu’un blog, cette page sans vie peut avoir une telle importance dans nos vies, notre quotidien. On y prend la douce habitude de dire certaines choses, et le jour où on ne le fait plus, on se rend compte du manque.
Ça m’a manqué !!
Un an et demi sans donner de nouvelles... C’était interminable, insoutenable... Je reprends mes bonnes vieilles habitudes. Ma Rue... je te trouverais, aujourd’hui ou un autre jour !
Le divorce n’a pas été si terrible. Bien au contraire, ça peut être une renaissance, un redémarrage... un nouveau départ. Je suis la preuve vivante qu’on peut réellement refaire sa vie plutôt que de se contenter de la poursuivre dans des conditions qui n’arrivent plus à nous rendre heureux.
Le bonheur est éphémère, tout comme la passion, tout comme la beauté. On tombe et retombe passionnément amoureux, comme on est jeune puis vieux, beau puis vieux, aussi, mais on peut avec l’âge montrer une autre forme de beauté (cette mystérieuse beauté intérieure dont tout le monde parle !). Il en est de même pour le bonheur, il est cyclique, on le crée, on le gagne, il nous surprend, il nous quitte et on le rattrape. Je pense que l’idée qu’il faut toujours garder en tête est de vouloir y accéder et de savoir ce qu’on est prêt à faire pour y arriver.
Il faut juste vouloir être heureux et ne pas s’obstiner, patienter, persévérer quand manifestement « It’s complicated ».
Quand on fait une connerie qu’on tente de la réparer, on ne devient pas du tout infaillible, bien au contraire, on peut enchaîner connerie sur connerie et prendre de mauvaises décisions à chaud et les regretter ensuite.
Alors, il faut prendre le temps de décider, de réfléchir, de peser le pour et le contre et même accepter de passer par la case souffrance. On n’en sort que plus fort, même si sur le coup, on a l’impression d’être une loque et de mourir de douleur. A l’heure de vérité, on se rend compte à quel point tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Et à quel point, on y tient à notre peau et à cette vie qui nous malmène.
Phrase bateau à deux balles du jour : La vie est faite de haut et de bas certes, mais elle continue.
Le jour où j’avais annoncé mon divorce, je sortais du tribunal… après avoir signé conjointement la demande « A l’amiable » j’étais en droit de faire part de la nouvelle.
Ce jour là avait été un jour comme les autres, il fallait faire bonne figure devant les collègues, les amis et la famille. Mais le soir en me couchant, je me suis dit que je n’allais plus jamais me réveiller, que ce soir là était mon dernier sur Terre. La vie après cette décision, la vie sans lui, le 360°… comment assumer ce choix qui n’était pas bon, les critiques, les « on t’avait prévenu », le regard des autres, comment repartir à zéro ?
C’est quand j’ai ouvert les yeux le matin que j’ai compris que la vie continue, puisque j’ai dormi et puisque je me suis réveillée, comme chaque matin.
J’ai mis du temps, mais j’ai fini par comprendre que mon choix n’était pas mauvais, ma décision était la mienne et j’en étais pleinement convaincue, que ce soit celle de l’union ou de la séparation.
Deux ans sont passés, chaque soir a été suivi d’un matin, le sommeil a toujours été réparateur, même quand il a été agité... Je me sens mieux.
Et je suis retour, et toujours à la recherche de ma Rue, avec tous ces travaux de ponts et chaussés et d’urbanisme... il est complètement logique que je me sois perdu en chemin... Je me remets en selle, ... la quête reprend... la vie continue... :)

17 octobre 2008

Une nouvelle...



J'ai commencé ce blog, il y a 3 ans et une semaine, alors que je passais à peu près par la même épreuve. Repassant par la case départ, après 195 articles, plus de 50 000 visites et sans empocher les 20 000, je décide de tout arrêter et de fermer Rue de la paix... Je tiens à préciser que ce fut une expérience très enrichissante et qui m'a permis de connaître réellement et virtuellement des gens très bien et qui m'ont beaucoup aidée.
Bonne chance à vous tous...



09 octobre 2008

Lalou en **MOood**: Je suis balaaaaaade...


Constat d'hier: pas sexy quand je me mouche...
Constat d'aujourd'hui: Toujours pas sexy quand je me mouche !!!

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