
Coucou, C Lalou, oui , je sais ça fait quelques jours que g pas posté... Oui, bon, je suis pas trop trop dans mon assiette à vrai dire: Je ne sais pas ce qui se passe, je suis en pleine crise existentielle: J'ai l'affreux sentiment d'être passé à côté d'un truc, d'avoir mal fait qq chose, d'avoir mal compris, d'avoir fait des erreurs.
Concernant quoi? Concernant tout! tout! tout! Je suis en pleine Introspection, c vrai ça peut me faire que du bien des fois, alors voilà où on en est:
Je me surestime, je pense être très forte, inébranlable, froide, glaciale, inaccessible: A force de vouloir paraître ainsi, je commence à croire que je le suis vraiment. Heureusement parfois que certaines claques que la vie nous donne, nous permettent de revenir sur Terre et de comprendre que nous sommes humains, faits de chair et d'os que nous avons tous des sentiments et des ressentiments...C'est ce qui m'est arrivé ce dimanche: Un simple plongeon inopiné dans le passé, que je croyais oublié, enterré, définitivement terminé, m'a abbattue. En me donnant la confirmation que je n'étais pas cette rebelle qui garde le contrôle en toute circonstance et qui est capable de tout décider, et de tout gérer, capable d'oublier en une nuit, le temps, l'habitude, l'amour, la passion et même un être vivant, encore sur la surface de la Terre... ça c'est moi!
L'expression que j'entend le plus depuis quelques années à mon sujet c'est: "Un coeur de pierre"
Vous croyez ça?
Moi, oui, g fini par le croire...tellement obsédée par la peur de souffrir encore, j'en oublie le plus important, écouter mon coeur! La raison a pris le dessus, elle me commande, me dicte mon comportement et m'empêche de laisser aller mes sentiments.
Je me renforce, je me renferme, je ne donne de crédit à personne, même pas à moi même, de peur de faire des écarts et d'avoir à les regretter! Pourtant, en écoutant mes "belles paroles" :" Je n'ai jamais de regrets". Vous croyez ça?
Moi, non, depuis quelques jours, j'ai l'arrière goût du regret, il est très amer, il passe pas, il me paralyse les papilles et m'empêche de gôuter à la vie et de goûter les nuances de sa saveur: L'amour, la passion, la tolérance, la compassion...
Je vois les gens qui m'entourent, qui sont capables d'aimer sans avoir peur dêtre déçus, qui prennent le risque de s'attacher sans être sûrs de la réciprocité des sentiments , qui prennent le risque de sentir cette douleur suite à la deception, une douleur qui te torture, un estomac qui se tord, des noeuds partout, surtout celui à la gorge et qui retient difficilement les larmes, des larmes chaudes sur les joues quand on pense à l'être qu'on a aimé et en se rappelant des bons et des mauvais souvenirs. Avoir peur de le croiser, et de craquer devant lui, d'avoir des gargouillis dans la poitrine, d'avoir la sensation de s'évanouir, sans pouvoir cacher son malaise et ses sentiments, mais préférer le voir quelques secondes que de ne pas le voir du tout, en espérant secrètement que ce contact fera peut être rejaillir le passé? De penser à lui le matin, au risque d'être mal luné et de penser que la journée est foutue, que sa vie est foutue, qu'on peut pas vivre sans lui et qu'en ce moment tout va mal! Se dire qu'il a gâché notre vie, mais le peu de temps qu'il y a passé a changé notre vision du monde: désormais on saura que l'amour existe même s'il est éphémère et douloureux, on aura eu des ailes l'espace de qq temps!
Moi, je suis l'extrême opposé, G trop peur d'aimer pour ne pas être déçue, je ne veux pas m'attacher sans être sûre que l'autre m'aime, et je préfère toujours être méfiante plutôt que de me jeter corps et âme dans l'amour, je ne prend pas le risque d'arriver à la déception amoureuse, mais pourtant la douleur me torture, mon estomac se tord, g des noeuds partout, sauf à la gorge parce que ça fait des mois que je refuse de pleurer, la sensation de larmes chaudes coulant sur mes joues me manque. Il y a des mois et des mois qu'elles n'ont pas coulé en pensant à l'être aimé ou à nos souvenirs, mon esprit préfère se focaliser sur les mauvais pour le chasser de ma tête. Oui, j'ai peur de le croiser, mais je sais que je ne craquerais pas, mais je n'en suis pas sûre, voilà pourquoi je ferais en sorte de ne pas le croiser... Mon voeu à moi, n'est pas de faire rejaillir le passé mais de l'enterrer définitivement, je n'ai pas d'espoir secret le concernant...ni aucune espérance, non plus! Je m'interdis de penser à lui le matin, ni le soir, ni dans la journée d'ailleurs, de peur justement de me gâcher une journée (trop précieuse et qui ne reviendra jamais), dans laquelle je pourrais redresser la barre de ma vie et arranger le désastre dont il a été responsable, oui, il a gâché ma vie, rien que parce qu'il y est passé, en changeant ma vision du monde: savoir que l'amour n'existe pas, il n'existe que le l'attachement et l'habitude, des liens qui ne résistent ni aux problèmes, ni à la routine. Et surtout que rien, ni personne, ne mérite qu'on souffre ...
Lalou: en mode je suis triste d'être dans cet état d'âme...
J'ai peur de me relancer, bien que les portes soient ouvertes face à moi, peut être que personne ne mérite d'être traité avec autant de mépris, je refuse d'infliger cela à qui que ce soit, je suis trop dure et incapable d'aimer... Vous croyez ça?....s'il vous plaît rassurez moi...